La Situation
d’énonciation
La Linguistique structurale (proposé par F. Saussure) a pour
objectif d'analyser la Langue, elle envisage cette langue dans une série de
règles (morphologie phonétique) - toutes ces règles ont pour but de former une
langue naturelle - elle s’intéresse à tout ce qui touche au code c'est à dire
tout les fondements d'une langue.
→ La Parole est un acte de communication qui se rapporte à
l'énonciation.
*Jakobson considère que toute communication est prise en
charge d'un côté par un locuteur
Code
Message
-------------------------------- le
locuteur
Le
canal
Le
contexte
*Benveniste : « L’énonciation est une mise en fonctionnement
de la langue par un acte individuel d'utilisation par lequel le locuteur
convertit la langue en discours. »
Avec la pragmatique (domaine des sciences du langage ou
analyse des sciences du discours) on va prendre en considération un autre
versant de l'analyse linguistique, c'est-à-dire celle qui considère toutes les
instances du schéma de communication.
L'énoncé = acte d'une trace de communication verbale
*Pour Ducrot, l'énonciation est un événement constitué par
l'apparition d'un énoncé, la mise en fonctionnement de la langue par un acte
individuel d'initiation
*Maingueneau : énoncé → la parole
« L'Etat c'est moi » de Louis XIV
Thématisassions = mise en évidence du thème de la phrase par
la mise en valeur du mot 'Etat', grâce à l'utilisation de la tournure
emphatique 'c'est moi' ce qui permet d'associer les mots 'Etat' et 'moi'
Laissé de côté la perceptive énonciative serait une analyse
marginale, on tronquerait l'analyse linguistique d'une grande partie de son
fonctionnement naturel.
Le moi ou le je sont des marques de langage,
pour prendre en charge le locuteur d'un discours
[Pour vraiment prendre en compte la situation d'énonciation
dans le milieu journalistique il est essentiel de prendre en compte le cadre
temporel et géographique]
Extrait Si le
grain me meurt d'André Gide, 1926
L'imparfait est un marqueur temporel :
« Je ne revois en moi » « On m'emmenait » «je m’élançais » «
on oublia de me punir »
La Situation d'énonciation = référence spatial et temporel où
est produite l'action
→ Référence au souvenir = énonciation coupée du
présent
« Son récit aide à mon souvenir » « je me souviens très bien
» « et je crois »
(!) distinctions entre souvenir et moment d'écriture
Extrait Enfance
de Nathalie Sarraute, 1983
Elle n'évoque pas vraiment le souvenir
C'est d'abord le moment de l'écriture mais certains verbes
font référence aux souvenirs « [...] qu'on disait à l'école communale »
Ambiguïté avec le souvenir : « J'ai dû voir » « Je me suis
mise à la recherche »
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