Charles
Dickens (1812 – 1901)
Second enfant d’une fratrie de 8, il
passe son enfance dans le Kent avant de déménager à Londres pour
le travail de son père. A l’âge de 9 ans, son père l’oblige a
trouvé un emploi dans une fabrique de cirage pour essayer d’éponger
ses dettes. En 1824, l’année de ses 12 ans, Charles quitte l’école
pour coller des étiquette dix heures par jour dans un entrepôt et
son père est emprisonné à cause de ses nombreuses dettes
accumulés. L’année qui suit, Charles décide de reprendre l’école
à 13 ans à la Wellington School Academy, mais il gardera
toute sa vie un traumatisme qui est à la source de son œuvre et de
ses engagements.
C’est cet épisode douloureux de son
enfance qui explique que les orphelins maltraités par des adultes
irresponsables abondent dans ses ouvrages. Il est réputé pour son
sens de la caricature sociale et milite toute sa vie pour le
droit des enfants durement malmenés.
En 1833, il devient journaliste et
rencontre le succès avec un feuilleton racontant Les Aventures
de Monsieur Pickwick
en1836. Il se marie la même année avec Catherine Hogarth, un
mariage décevant qui lui apportera 10 enfants.
Oliver Twist
(1837) ; Chant de Noël
(1843) ; David Copperfield
(1849), inspiration
autobiographique
Il
devient une véritable idole de son vivant, en Europe puis en
Amérique. Il crée quatre journaux, distribue des bourses d’études
et fonde un foyer pour prostituées. On le voit comme le défenseur
des victimes de la révolution industrielle.
En 1858, il quitte sa femme pour l’actrice Ellen Ternan de 27 ans
sa cadette dont il est tombé amoureux.
Après
la mort de son père et de sa sœur, l’auteur connaît une période
sombre dans laquelle il publie Le conte de deux cités
en 1859 et Les grandes espérances
en 1861
L’Ami Commun
(1865)
Dickens meurt d’une hémorragie
cérébrale en 1870 à 58 ans en laissant un roman inachevé, Le
Mystère d’Edwin Drood.
Près de 150 après son décès, sa
popularité n’a pas décru et l’adaptation de son oeuvre Oliver
Twist
en comédie musicale à Paris à
l’automne 2016 le montre bien. Ses
mélodrames sont encore une source inépuisable d’adaptations
cinématographiques.
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