Citation du Mois

" La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse; la vieillesse est le temps de la pratiquer."
Rousseau

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Auteur - Éluard

Paul Éluard (1895 – 1952)


De son vrai nom Eugène Emile Paul Grindel, est né le 14 décembre 1895 à Saint Denis.
Atteint de la tuberculose, il est contraint d’interrompre ses études et suit une cure à l’âge de 17 ans dans un sanatorium suisse et y rencontre une jeune fille russe, Hélène Diaknova qu’il surnomme Gala dont il tombe amoureux. C’est elle qui l’initie à la poésie. Il est quand même mobilisé en 1914, à 19 ans et publie alors ses premiers poèmes marqués de ses idées pacifistes. Il prend alors pseudonyme de Paul Eluard à l’âge de 21 ans.
Le devoir et l’inquiétude (1917) Poèmes pour la paix (1918)
Après la guerre il adhère au mouvement Dada puis au Surréalisme dont il devient un pilier majeur avec André Breton dont il est l’ami intime. Il fait la connaissance d’Aragon, de Soupault et de Miro.
Mourir, de ne pas mourir (1924) ; Au défaut du silence (1925) ;
Capitale de la douleur (1926) ou l’art d’être malheureux sous forme d’images où il évoque Paris, sa lumière et ses ombres, une métamorphose du réel.
En 1926, Paul Eluard entre au parti communiste français avec Louis Aragon et André Breton, mais en est exclu en 1933. En 1930, Gala le quitte pour Salvador Dali. Au cours d’un voyage autour du monde il avait fait la rencontre de Maria Benz qu’il épousera en 1934, elle lui inspire ses plus beaux poèmes.
L’amour, la poésie (1929), grand recueil lyrique ; La Vie immédiate (1932)
Tandis qu’il continue de lutter pour toutes les révolutions, notamment après avoir été choqué par le massacre de Guernica en 1937, il prend position en faveur de l’Espagne Républicaine au coté de Pablo PicassoLes yeux fertiles (1936)
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Paul Eluard rejoint définitivement le Parti communiste et entre dans la Résistance tout en étant animateur du Comité National des Écrivains (CNE). Son poème Liberté est largué par les avions anglais sous forme de tracts au-dessus de la France occupée et devient connu dans le monde entier en 1942, il fait de la poésie l’instrument d’un combat contre la barbarie en publiant plusieurs ouvrages dans la clandestinité Au rendez-vous Allemand (1944).
Poèmes politiques (1948), traduit son idéologie politique en mariant une philosophie humaniste et des aspirations révolutionnaires
La mort brutale de sa femme Maria Benz après la guerre le plonge dans le désespoir.
Le temps déborde (1947) Notre vie (1947)
Puis il se remarie en 1949 avec Odette Lemort qu’il lui inspirera son recueil Le Phoenix (1951). Pour Paul Eluard le poème d’amour est un hommage amoureux à la Femme qui constitue pour lui un lien entre le monde et l’univers poétique.
A l’intérieur de la vue (1947) Tout dire (1951)
Il meurt en 1952 d’une crise cardiaque à l’âge de 57 ans.

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