George
Sand (1804 – 1877)
Elle commença a s’habiller comme un
garçon et ses études prirent une tournure aussi masculine que ses
divertissements. Elle se passionna d’abord pour la minéralogie et
la botanique, puis pour l’anatomie. Avec ses allures excentriques,
elle ne tarda pas à attirer les médisances des habitant de La
Châtre.
Après le décès de sa grand-mère,
sa mère légitime repris ses droits, l’amenant à vivre à Paris,
dans un milieu social et intellectuel inférieur à celui dans lequel
elle avait grandit, elle en soufra énormément. Elle se maria au
fils naturel d’un ancien colonel du Premier Empire pour qui elle
changea son nom pour celui de la Baronne Casimir Dudevant. Cette
union tourna à l’arrangement d’une distance. A l’age de 28 ans
elle était de nouveau à Paris en costume d’homme avec lequel elle
pouvait fréquenter les rues du quartier Latin.
Grâce à De Latouche elle entra
à la rédaction du Figaro en complément de la subvention de son
mari, elle n’y réussi que médiocrement. Elle y rencontre Jules
Sandeau de sept ans son cadet avec qui elle décide vivre de leur
plume. Rose et
Blanche, ou la Comédienne et la religieuse,
premier roman à quatre mains qui voit le jour en 1831, laissant son
partenaire prendre la vedette en signant J.Sand.
L’éditeur
de ce premier ouvrage fit la demande d’un autre roman, c’est là
qu’Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil propose son écrit
Indiana
qui paraîtra en 1832. Protestation
passionnée contre l’institution du mariage, elle
signe George Sand.Valentine (1832), à la rencontre de situations touchantes, de fraîches idylles soulevant des discussions passionnées, de nouvelles attaques contre l’institution du mariage. Lélia (1833)
1834 : Lettres d’un Voyageur où elle raconte ses impressions de voyage en Italie ; Jacques , apologie du suicide ; André ; Léone Léoni ; Le Secrétaire intime ; Les Maîtres mosaïstes
Après la Révolution de 1848 elle dévoua sa plume à Ledru-Rollin,
elle vécut au ministère de l’Intérieur pendant toute la durée
du gouvernement provisoire. Après émeute féroce et répression
sanglante, elle s’enfuit à Nohant dans l’espoir d’y retrouver
calme et sérénité.
La Mare au diable (1846) ;
La
petite fadette
(1850)
→ enivrement de la vie rustiqueHistoire de ma vie (1855)
Ses dernières années s’écoulèrent au château de Nohant à écrire des contes pour ses petits enfants l’Homme de neige, Valvèdre, Jean de la Roche, le marquis de Villemer
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