PREMIÈRE
PARTIE
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D. utilise des mots d’autrui pour intitulé ses chapitres, les titres laissent place à une circulation de la parole non maîtrisé, font référence au même personnage → plusieurs voix saisissent ce personnage, un serpent, une couleuvre. Les mots d’autrui prennent des places inattendus, les personnages soufflent au narrateur des titres de séquence
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La pose civique de Stepan (introduction du personnage à travers son engagement politique) Stepan Trofimovitch Verovanski
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Un Stepan précepteur, pédagogue et joueur de cartes à Skvorechniki
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Stepan ami de Varvara, amitié étrange
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Anecdotes qui explicitent l’amitié avec Varvara, gros plan sur des détails de cette amitié
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Point de vue sur Varvara, son goût pour un portrait de poète, une façon de précisé les rapports entre les personnages en terme d’illusion (L’amour pour un portrait qu’elle avait affiché dans son cadre familiale) → vieillissement, temps passés, gens nouveaux
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Élargissement du plan, on quitte le couple pour partir à St Petersbourg, dépacement dans la capitale intellectuelle ce petit groupe de province, où nos personnages sont pris dans un groupe, ils deviennent des porteurs d’idées nouvelles
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Les voyages de Stepan à l’étranger, zoom arrière, élargissement
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Pause dans l’agitation d’ouverture, cela évoque 9 années de calme, une sorte d’indépendance acquise par Stepan qui quitte Skvorechniki → Mais à coté du calme il y a l’introduction de Lipoutine, Chatov (ancien esclave affranchi qui veut croire en Dieu), Virguinski (personnage brutal dont la femme va accouché dans la douleur, Lebiadkine (capitaine qui s’avère être le beau frère de Nicolai, amoureux de Liza) = Génération d’après.
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Élargissement vers la question politique, moment d’antisémitisme, des bruits d’athéisme, de jeux de voix violents (on apprend la voix public, la presse). Question de la Russie comme un grand malentendu. → Mise en abîme de la propre histoire de l’écrivain pour achever ce premier chapitre. p68
Comment le roman construit un savoir sur l’homme ? → Extrait qui porte sur la peine à dire (tient compte de l’horizon, la souffrance, l’exclusion de l’autre)
- met en scène Stepan et Varvara, couple d’une amitié étrange,
l’un veut abrégé l’autre veut s’exprimer → problème de
communication, de langue et de langage
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exaltation administrative mot
en français,
le rapport à l’étranger, les croyances (ref au livre de Job*)
question de la justice de la compréhension.
*Livre de Job : un homme bon accablé de malheur par la volonté
divine, épreuve.
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Monsieurs [Vonlemke] :
nouveau représentant du pouvoir
Second Chapitre
« Le prince Harry » = personnage de Shakespeare qui
désigne Nicolaï Stravroguine (ref p.217)
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Introduction de Nicolaï Stravroguine, son allure de fauve avec son beau visage,son spleen, personnage sombre,
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Double offense du personnage, ce personnage qui représente la belle vie s’avère effrayant
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p82 : « ca commence »
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Deuxième moment de scandale, après avoir mené le gouverneur par le bout du nez, il lui mord l’oreille → la peur de toute l’assemblée est introduit, De folie en sagesse, jeu de perspective comme si une variation des points de vue s’installaient autour de Nicolai
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Les voyages de Nicolai à l’étranger, ses fiançailles avec Liza + un nouveau gouverneur vient d’arriver → intrigue de pouvoir qui peu à peu recouvre l’histoire de Nicolai. Stepan qui occupait le premier plan est évacue par une espèce d’oubli, chute prosaîque p108
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Gros plan sur le Stepan postillonant, c’est une soirée d’angoisse que passe le narrateur avec Stepan
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Évènement comique présenté par lequel commence la chronique, après plusieurs tentatives de démarrage, nous y voilà = Proposition de marier Dacha à Nicolai pour laver le nom.→ Arrière plan sentimentale.
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Varvara annonce ses projets de mariage avec Stepan, et il est d’accord. Stepan accepte parce que c’est la sœur de Chatov. Honte absolu d’un grand personnage qui est en fait un petit voleur, qui vole l’argent de son fils.
Chapitre qui s’achève sur le retour piteux de son fils
Effet de couple qui s’installe
Chapitre 3
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Effet de répétition, effet de parallélisme avec le chapitre 2, spleen de Stepan qui accuse Lipoutine d’espion-né
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Rencontre avec Armazinov, introduction du personnage du grand écrivain qui humilie celui qui raconte
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Consacré aux lettres que Varvara a envoyé à Stepan, séquence consacré à l’écrit
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Visite de Lipoutine qui vient voir Stepan avec Kirillov (un ingénieur qui attend de savoir si on veut de lui pour construire le pont de la ville, il porte la réflexion sur le suicide)
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Chronotope du seuil, Stepan a des mots avec Lipoutine, ragots sur sa sœur malade, personnages suspendus au paroles injurieuse de l’autre, fausse sortie
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série de détours pour finalement apprend au lecteur
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Introduction de la femme humilié, Liza, au bras d’un homme, écho à la section 2 du chapitre 2, le narrateur est amoureux de Liza. Le narrateur est subjugué par Liza.
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Le narrateur va chez Chatov et rencontre à nouveau Kirilov, prend de l’importance
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A nouveau sur le seuil, seuil des actions
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Stepan, avec ses pensées sur tout ce qui s’est passé sur ce chapitre, introspection, rétrospection sur le nœud de la première partie.
=> chapitre qui propose un élargissement du genre romanesque
*Bakhtine parle de chronotop du seuil : chronos le temps
topos le lieu, concept forgé par Bakhtine pour l’analyse du roman,
il s’intéresse à la littérarité (la spécificité de l’art du
langage), c’est un concept au service de la singularité de la
littérature, c’est un outil pour penser. Pour Bakhtine cela permet
une double configuration, ce qui raconte une histoire configure un
espace temps.
↘ Pourquoi penser le chronotop : l’art romanesque a
également l’art de parler du temps. Cette référence à la
musique des jours de Proust.
Le chronotop DU SEUIL = l’antichambre, l’entre-deux, les
carrefours dans les villes, des palliers, des interstices qui intègre
une instance, une sensation de courte vue, une intervalle lié à un
temps suspendu, l’instant fatale, l’instant absolu.
Il propose une vision historique du genre romanesque.
- pour le roman grec : Bakhtine parle du chronotop du monde
étranger dans le temps des aventures
Il y avait des moments très géographique dans le roman antique, il
associe au temps de l’aventure, un monde nouveau ce que Bakhtine
appelle étranger : Intrusion de force surnaturelle, entraine la
question du hasard.
- pour le roman gothique (roman qui installe une pensée dans les
ruines, lié à la révolution, il instaure une sorte de temps hors
de ses gonds → chronotop sur la configuration conjointe de l’espace
et du temps )
=> Le roman saisi un certain rapport entre l’espace et le temps
Le roman est un moyen de connaissance pour l’homme, la façon dont
il se situe dans l’espace et le temps. Se construit dans l’histoire
des idées. Le savoir est toujours en construction.
Esthétique et Théorie du Roman, Mickaïl Backtine
Il sert donc à dire que dans l’oeuvre de Dostoïevski on retrouve
Chapitre 4
« la clopinante » terme provenant d’une lettre à une
canaille
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Narrateur chez Liza
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Le texte reste attaché à Liza, elle propose un travail littéraire à Chatov : elle veut écrire un livre qui retrace tous les faits de la Russie dans un seul livre. Mise en abime du travail d’écriture de la chronique. → intrications qui prépare l’enchevetrement de la petite communauté.Chatov : étudiant tué, fait réel, c’est la victime de l’histoire.
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N’éclaire pas le titre mais on met en évidence sa rivale, Liza, il y a un effet de séduction, un art du détour, commence par les illusions qui nous frappe (Proust)
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Rencontre du Narrateur avec un personnage, ils ont tous une admiration pour Nicolai. On passe du coté des comploteurs.
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La Clopinante, Mademoiselle Lebiadkine.
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Jour de dénouement, le narrateur chez Varvara. Analepse, flash-back, moment de suspension, effet de seuil au moment où la tension est au summum, flash sur une scène où Varvara a baisé la main de alors qu’elle réunie tout le monde
Chapitre 5
« le serpent très-sage »// autre traduction « le
serpent subtil»
Mot de Lebiadkine qui qualifie Nicolai + autres→ p316, 334
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description de l’assemblée
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arrivé d’une nouvelle femme qui crée le couple de rivale Prascovia/Varvara
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Jeu libéré entre les acteurs réunis puis accusation de scandal sur Varvara, puis don d’argent de Stravroguine a Lebiadkine
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Lebiadkine lit des poèmes de romantique russe et on annonce l’arrivé de NicolaiFolie des hommes
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Entrer en scène de Piotr, fils de Stepan, celui qui sert à présenter l’esprit nihiliste, le pire révolutionnaire après que l’attention semble s’être arrêter sur les rivalités d’amour et de pouvoir de la province, il entre en scène. Il arrive précédé d’un bruit et il est suivi de Nicolaï qui entre sans bruit → mise en scène du pouvoir du conteur.
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Piotr devient le narrateur. P523. Comme si il y avait une succession de rôle, il y a une sorte d’apparté du narrateur lui-même comme si les voix narratives, la première et Piotr donc qui prend place deviennent elle-même rivales. Récit parallèle en la personne de Piotr. Gifle de Chatov à Nicolaï. Evanouissement de Liza.
Fin chap 5, fin de la Première partie sur le « Bruit de la
nuque sur le tapis » symbolique qui rapporte à la thématique
du bruit de la rumeur dans toute la première partie
Tome 1 = longue
présentation des personnages, mise
en place de dispositif mentales.
Problématique possible sur la place de la rumeur ou le bruit
de fond qui vient brouiller le narrateur, l’influence de l’occident
et de l’orient
Chronotop de seuil : D. étend les limites, il met une tension
maximale sur tout ce qu’il se passe.
1er apparition d’un roman du double, geste/pensée
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